Revealing potential

Archive for the ‘Global Systemics’ Category

Create value on 5 levels

content GS Global Systemics_Triple Accounting

For a simple way to map value, click on the link just above here.
On every level, we have/create value every day:
value for the earth, material/financial value, emotional value, knowledge value, value for common good,…
We also have a negative, liability effect sometimes. We can work on it when we are able to measure consciously.

Then, we can “open space” to transform liabilities into assets, thus creating value. A sort of alchemy transforming lead into gold. The dream of all times. With human potential and creativity, well connected (read: contribute), we can achieve marvelous things for everybody, creating value for people by people.

Use this chart without moderation !
It’s a Creative Commons license.

creative commons

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Have fun and make your company smile 🙂

Michel
http://www.uhdr.net

La dette publique « Ă©motionnelle et connaissances »: une ressource colossale !

Dans le bilan d’une entreprise ou d’un état, une dette financière doit être remboursée avec intérêts. Si le cash flow de cette entreprise ou de cet état n’est pas capable de rembourser aux échéances, une faillite est probable.
La valeur totale d’une entreprise est bien au-delĂ  de la valeur nette comptable. En moyenne 80 de valeur immatĂ©rielle, et parfois jusqu’à 99% de la valeur est immatĂ©rielle. Ne correspondant donc pas Ă  de la valeur matĂ©rielle directe. Les bilans immatĂ©riels aussi ont un passif. Au mĂŞme titre que le passif du bilan des corporels, c’est une ressource. Le passif « Ă©motionnel » et « connaissance » est – Ă  la base – une ressource qui invite Ă  crĂ©er de la valeur.
Toute la mouvance de changement de paradigme, les indignés, les valeur humaines émergentes, le changement des modèles d’affaires, la pensée systémique, a augmenté de façon fantastique les passifs « émotionnel » et « connaissance ». Peur, colère, rancœur, inconnues, incompréhensions, dépendances, stress,… et autres sentiment d’entrer dans un brouillard épais avec crainte.
La grande différence est que rembourser, activer un passif financier matériel se fait à 1€ pour 1€, avec en plus les intérêts. Mais, l’activation du passif immatériel peut se faire à 1€ pour 100€ ou 1000€. Un retour sur investissement colossal ! Comment ?
En activant la créativité des équipes, une bonne idée peut ouvrir un univers contenant des nouveaux modèles d’affaire marquant le futur, des idées pour activer des ressources dans le système, jamais détectés, remobiliser les équipes autour d’un projet vibrant prometteur,…
Nous sommes effectivement devenus aveugles à la vraie valeur présente dans la société, dans les équipes, dans les familles, dans les entreprises. Car obsédés par une lecture linéaire, cartésienne, newtonienne. Les dimensions à notre disposition sont partout et énormes. Mais comment cela se fait qu’elles sont tellement inutilisées ? Normal. Nous sommes conditionnés par une façon de penser qui nous empêche d’accéder à ces dimensions. Comme si nous vivions dans un monde à 3 dimensions, alors que nous n’en utilisons que 2.
Comment faire : se reconnecter à notre intelligence émotionnelle, corporelle, se reconnecter à la terre, au bien commun. Aligner ses valeurs et intuitions personnelles au service d’un projet commun. Bref, mettre son égo de côté et lâcher prise sur notre besoin de contrôler tout et tout le monde. D’abord en petit comité, bien encadré, ensuite concerner de plus en plus de personnes demandeuses « d’autre chose », et surtout, d’accord de se responsabiliser, s’autonomiser, de lâcher leurs peurs pour entrer dans le monde de demain.
Le collapse du monde financier ne doit donc pas nous donner un sentiment de stress, mais nous ouvrir Ă  des solutions individuelles qui deviendront collective pour sauver notre humanitĂ©, ses sociĂ©tĂ©s, vers un avenir durable oĂą chacun pourra s’Ă©panouir et ĂŞtre heureux.
Michel de Kemmeter
Voir http://www.uhdr.net

Global Systemic Crisis: Fear or Hope ?

Global Systemics - Triple Accounting

Global Systemics - Triple Accounting


Markets are shaking, managements and companies are put in danger, employment is made vulnerable, people are heading unknown and stressing. Economic growth is slowing down. Well, isn’t it precisely the best option for the planet?
When we flash-back 3 years, let’s see what was the learning of this financial shock for people.
1. At first: fear and unknown rise: emotional and knowledge liabilities roze.
2. Then, we became more engaged, more creative, more respectful for what earth is giving us, for the “common good”.
3. We came up with new solutions, freed from conditioning and limiting beliefs.

When you look carefully at the “Global Systemics” balance sheets, there is, yes, a down of values because of liabilities that rize in a first phase. But every time, it stimulates people to innovate, get out of limiting beliefs, reconnect with their roots, resources, ideas, creativity, and respect a little more the “common project” and the earth which feeds us.

So I’m particularly optimistic in the perspective of the next months and years. We will be pulled out-of-comfort zones, and that’s exactly how we can become more creative. Urgency will mobilize potential and connect us with what’s truly important.

The center of the systems is the emotional balance sheet: positive heart values, trust, love, passion, engagement, motivation… By connecting us to our emotional intelligence, we’ll become more intelligent, use more of our brain, and come up with more connected attitudes and ideas.

With this content GS exel sheet, you can fill-in what is your personal situation, and potential, what is your companies’ and how it positions itself in your community, city or country.

So basicly I believe a shock is the best that can happen to us. It will stop frenetic growth addiction, stop pullution and toxin production, stimulate our creativity for new solutions, engance our love for people and earth, enhance respect for commun good project and earth.

Michel de Kemmeter
UHDR UniverseCity

L’argent, miroir de nos peurs

Après avoir exploré la valeur du temps, Michel de Kemmeter, entrepreneur et consultant en ressources humaines, signe un nouveau livre qui se présente comme un voyage à travers les méandres de l’argent. Il décode la puissance de ce fantasme collectif où sont plongés la plupart des hommes, tout en proposant des pistes de sevrage. Non pas de l’argent mais de l’asservissement par rapport à lui.

L’argent est un problème pour (presque) tous, explique Michel de Kemmeter. “Pas assez: vous n’arrivez pas Ă  boucler vos fins de mois. Trop: une grosse fortune peut vous pulvĂ©riser sous son poids.” Et pourtant, poursuit-il, l’argent, comme l’or ou tout autre monnaie d’échange, est inerte au dĂ©part. Ce sont de simples mĂ©taux, du papier ou des chiffres Ă©lectroniques. L’argent est rendu vivant par chacun de nous qui y projette ses attentes, ses dĂ©sirs, ses peurs, ses croyances, ses projets, ses fantasmes.

En somme, c’est l’argent roi que vous dénoncez?

– Michel de Kemmeter Je fais partie de la gĂ©nĂ©ration “yuppie” des annĂ©es 80. Une gĂ©nĂ©ration de jeunes qui a Ă©tĂ© entraĂ®nĂ©e Ă  une seule chose: faire de l’argent, faire tourner la machine. Jamais Ă  l’école ni Ă  l’universitĂ©, et encore moins dans le monde des affaires, il ne fut question de sens, de finalitĂ©. Pink Floyd chantait “Another brick in the wall”. C’était bien vu. C’est ce qui nous a menĂ©s Ă  l’impasse actuelle. Mais cette impasse est aussi annonciatrice d’une renaissance collective Ă  un monde fort diffĂ©rent.

Et cette renaissance suppose de revoir notre rapport à l’argent, selon vous.

– Dans le monde matĂ©riel, nous sommes poussĂ©s Ă  agir par deux forces: nos peurs et nos besoins. Les unes nous poussent Ă  gagner de l’argent, les autres nous tirent vers lui. Or les choses essentielles dans la vie ne s’achètent pas. Si nous voulons ĂŞtre en harmonie avec l’argent en particulier, et avec la vie en gĂ©nĂ©ral, une petite analyse s’impose: la connaissance de nous-mĂŞmes.

Quelles sont les implications pour les entreprises?

– En 20 ans, la valorisation moyenne des entreprises est passĂ©e de 20% Ă  85% d’immatĂ©riel, de valeur humaine. Aujourd’hui, les bureaux sont louĂ©s, le matĂ©riel roulant est en leasing, la valeur intrinsèque des entreprises devenant principalement intangible. Ce ne sont pas les camions, machines et ordinateurs qui font la diffĂ©rence d’une entreprise, mais les gens qui y travaillent. Les entreprises qui seront encore lĂ  dans 20 ans seront celles qui auront su crĂ©er autant de valeur humaine que de valeur matĂ©rielle. Prenez Facebook: outre l’outil technologique, ils ont crĂ©Ă© du lien. Autres exemples: Martin’s Hotels, Triodos, The Little Gym (psychomotricitĂ© enfants), Derbigum ou Upignac.

Comment évaluer la valeur humaine de l’entreprise?

– C’est lĂ  que nous avons dĂ©veloppĂ©, avec notre Ă©quipe d’UHDR UniverseCity (plate-forme d’innovation en dĂ©veloppement personnel et sociĂ©tal), le concept de “triple comptabilitĂ©”. Il s’agit de faire un bilan de la valeur Ă©motionnelle et de la valeur intellectuelle avec la mĂŞme rigueur que le bilan des valeurs matĂ©rielles. Pour un comptable ou une fiduciaire, amener ce regard global sur l’entreprise est lui rendre un grand service. Chacun sait qu’en torturant les chiffres, on peut leur faire dire n’importe quoi. Avec la triple comptabilitĂ©, les chiffres sur l’humain dans l’entreprise deviennent une base de travail pour optimiser l’équipe et permettre Ă  chacun de s’épanouir de façon durable et performante.

Vous considérez l’Islande comme un laboratoire à cet égard.

– Il suffit de regarder ce qui s’y passe aujourd’hui. Après la crise de 2008 qui a fait imploser le système financier islandais, l’agriculture locale et l’entrepreneuriat ont repris, de mĂŞme que le bonheur des gens, alors que les revenus diminuent. C’est un exemple Ă©difiant de nouveau modèle de sociĂ©tĂ©. Les industries concernĂ©es peuvent profiter de ces changements sociĂ©taux pour se repositionner intelligemment dans des modèles crĂ©atifs, offrant Ă  leur tour de la valeur humaine ajoutĂ©e.

N’est-ce pas là un plaidoyer pour la décroissance?

– Je ne crois pas Ă  la dĂ©croissance. En revanche, je crois Ă  une croissance de la valeur ajoutĂ©e. Cela suppose un repositionnement systĂ©mique. Un exemple: plus de prĂ©vention permettra moins de dĂ©penses de sĂ©curitĂ© sociale et des budgets plus Ă©quilibrĂ©s. Cela va de pair avec une gestion intelligente des ressources. Le gros problème aujourd’hui, c’est la complexitĂ©, la rapiditĂ©, l’aversion du risque. C’est le nouveau triangle des Bermudes. L’antidote, c’est la simplicitĂ©, prendre son temps, innover. Les lobbies continueront certes Ă  essayer de protĂ©ger les acquis de leurs clients. Mais, qu’ils le veuillent ou non, l’avenir sera diffĂ©rent. Les premiers arrivĂ©s seront les premiers servis.

La démarche est-elle applicable au monde de la finance?

– Il faut dĂ©velopper des modèles financiers Ă  taille humaine, oĂą on Ă©coute le client, oĂą on ne mĂ©lange pas les mĂ©tiers. Mon ami Bernard Lietaer, spĂ©cialiste des thĂ©ories monĂ©taires, affirme que la diversitĂ© des systèmes monĂ©taires crĂ©e une rĂ©silience. Avec l’euro, on a dĂ©veloppĂ© un système homogène, c’est-Ă -dire plus efficace, mais moins rĂ©silient. On voit ce que cela donne aujourd’hui. La solution serait d’ajouter des systèmes monĂ©taires complĂ©mentaires qui procureraient une rĂ©silience Ă  l’économie. Ces systèmes peuvent très bien ĂŞtre gĂ©rĂ©s par des petites banques. En Argentine, au plus fort de la crise en 1999, on a vu des communautĂ©s s’organiser dans les campagnes pour subvenir aux besoins Ă©lĂ©mentaires nourriture, logement, Ă©ducation en se passant de la monnaie de rĂ©fĂ©rence. Lorsque la situation s’est amĂ©liorĂ©e, la monnaie est revenue et a pris le relais.

Vous voyez la Belgique Ă©galement comme un laboratoire. Pourquoi?

– Je prĂ©tends que la Belgique est le meilleur pays au monde pour tester des modèles nouveaux. Ce pays est un mĂ©tissage des cultures germanique, latine et anglo-saxonne. Il hĂ©berge le centre nerveux de l’Union europĂ©enne, l’Otan, des ONG, des lobbies, etc. C’est aussi un excellent marchĂ© test pour des multinationales voulant s’essayer au marchĂ© europĂ©en. Psychologiquement, les Belges sont humbles, pragmatiques, crĂ©atifs, industrieux, adaptables. La Belgique, c’est Ă©galement une concentration de richesse bloquĂ©e sur des comptes Ă  terme, avec un secteur bancaire et des finances publiques encore vulnĂ©rables, constituant une bombe Ă  retardement qui pourrait accĂ©lĂ©rer le changement de sociĂ©tĂ©. Enfin, il y a la maturitĂ© de notre modèle dĂ©mocratique nĂ©gociĂ©, arrivĂ© Ă  un point de non-retour, obligeant Ă  proposer des systèmes plus simples, plus justes, axĂ©s sur l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral et non pas sur des agendas particratiques. l

Propos recueillis par Jean-Paul Bombaerts

“Les valeurs de l’argent”, Michel de Kemmeter, Ă©ditions Avant-propos, 220 pages, 16,95 euros.

article original en pdf:
Michel de Kemmeter